Matières Noires parle donc la transformation continue à laquelle nous sommes soumis à travers deux axes : 

D’une part les évènements de vie qui nous traversent, et d’autre part, toutes ces rencontres humaines qui nous composent. Alors, une transformation intime a lieu quoiqu’il arrive, consciemment ou inconsciemment. 

Nous ne sommes pas un. Nous sommes multiples. Nous traversons la vie, remplis de nos expériences vécues qui déposent en nous des traces. Remplis également par les voix de ces personnes rencontrées au fil du temps, qui laissent leurs histoires en écho à l’intérieur de nous. 

Il y a dans Matières Noires, une forte envie de se faire traverser par la vie, de rassurer les « valises du passé », de faire vibrer toutes ces voix en nous, puis trouver l’équilibre.

Durant notre avancée sur ce fil d’équilibriste, nous évoluons, nous tanguons, nous nous suspendons, nous nous accrochons, altérés sans cesse par chaque évènement qui nous transforme toujours encore un peu plus, altérés sans cesse par chaque rencontre qui nous transforme toujours encore un peu plus. 

Projet pluri-disciplinaire, Anusha Emrith propose sous la forme d’un solo accompagné, la rencontre entre musique, danse et dessin au plateau pour proposer au spectateur un voyage sensoriel.